Réunions dévotionnelles

Les bahá’ís croient que le besoin crucial de l’humanité est de trouver une vision unificatrice de l’avenir de la société, ainsi que de la nature et du but de la vie. On trouve une telle vision dans les Écrits de Bahá’u’lláh, le fondateur de la foi bahá’í.
La foi Baha’i compte plus de cinq millions de croyants dans le monde entier, dont environ 500 au Luxembourg. Animés par la vision commune que l’humanité forme une seule famille, les baha’is au Luxembourg oeuvrent côte à côte, avec leurs familles, leurs voisins et leurs amis,à l’amélioration du monde et à un vivre-ensemble dans la concorde et l’harmonie.
Aujourd’hui, plus de 1’000 personnes sont engagés au Luxembourg dans ce processus de transformation sociétale, notamment par la construction de communautés ouvertes et dynamiques qui renforcent une culture de coopération et de soutien mutuel dans leurs voisinages
Comment construire des communautés vibrantes qui sont les fondations pour une société qui progresse matériellement et spirituellement? Quel rôle joue l’action individuelle et collective dans le voisinage immédiat de chacun? Quel est le rôle de la religion dans ce processus? Comment est-ce que ce processus aide à avancer ensemble sur le chemin vers l’unité dans la diversité pour toute l’humanité? – Ce sont là quelques-unes des nombreuses questions que les bahá’ís et leurs amis cherchent à élucider par un processus d’action, de réflexion, d’étude et de consultation.
En ces temps de bouleversements, de souffrances physiques et morales, un nombre croissant de personnes ressent le besoin de contribuer au bien-être de la société. Pour répondre aux nombreuses tâches qui se présentent, la Maison universelle de justice a introduit, au milieu des années 1990, le concept d’« institut de formation ».
L’Institut de formation bahá’í du Luxembourg est une institution éducative qui vise à offrir à chacun un moyen de servir l’humanité. Son programme repose sur la transformation individuelle et collective, en aidant les participants à approfondir leur compréhension des enseignements de Bahá’u’lláh et à acquérir les qualités spirituelles ainsi que les compétences pratiques nécessaires pour améliorer leur propre vie et celle de leur entourage.
La nature de l’Institut peut être comprise comme une conversation continue entre amis, dans divers espaces sociaux — quartiers, villages, écoles, universités — animés par le désir sincère de contribuer à l’avancement spirituel et matériel de la société à la lumière des enseignements bahá’ís. À mesure que le nombre de participants à cette conversation grandit, des dynamiques collectives se mettent en place, nourrissant l’espoir, le soutien nutuel et l’action concertée au service du bien commun.
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Partout au Luxembourg, des gens participent à un processus de construction communautaire qui s’inspire de la vision d’un monde uni dans sa diversité présentée par Bahá’u’lláh. Cette vision repose sur l’idée que tous, quels que soient leur âge, leur origine ou leur parcours, ont un rôle à jouer dans le développement spirituel et matériel de leur société.
Dans de nombreux quartiers et villages, des liens se tissent entre voisins, familles et amis autour d’activités qui cultivent l’esprit de service, renforcent les relations d’amitié, et favorisent une culture d’apprentissage collectif. Des cercles d’étude, des programmes éducatifs pour enfants et adolescents, ainsi que des rencontres de prière régulières sont autant d’occasions de se rassembler, de réfléchir ensemble et de faire progresser leur milieu de vie.
La communauté ainsi bâtie n’est pas un cercle fermé : La participation à ce processus est ouverte à toutes les personnes qui souhaitent contribuer à l’amélioration de leur communauté,sans distinction d’origine, de religion ou de statut social . Ensemble, elles apprennent à conjuguer la prière et l’action, à développer des qualités telles que la patience, l’écoute et l’esprit de coopération, et à faire face aux défis collectifs avec espoir et perséverane.
Peu à peu, cette démarche collective donne naissance à des communautés vivantes, résilientes et tournées vers l’avenir, où l’on apprend à conjuguer prière et action, réflexion et service, dans un esprit d’unité.
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Les activités sont ouvertes à tous: des activités sociales et éducatives pour les enfants et les pré-jeunes, des cercles d’étude pour explorer ensemble les enseignements de Bahá’u’lláh, des réunions dévotionnelles.
il y a également des activités de service, des réunions pour célébrer les fêtes bahá’íes et d’autres événements, réunions auxquelles tout un chacun est invité à participer.
Comment la reconnaissance du fait que l’être humain possède à la fois une dimension spirituelle et une dimension matérielle peut-elle inspirer nos efforts pour bâtir une société plus juste et solidaire ? Et comment mobiliser des ressources qui s’adressent non seulement aux besoins matériels, mais aussi aux dimensions plus profondes de défis tels que l’indifférence, les préjugés, la pauvreté ou l’exclusion ?
Ces questions sont au cœur des réflexions menées par la Communauté bahá’íe, qui cherche, aux côtés d’autres acteurs de la société, à mieux comprendre comment les principes spirituels présents dans toutes les grandes religions peuvent être mis au service du progrès collectif. Dans un pays comme le Luxembourg, où coexistent de nombreuses cultures et convictions, cette recherche prend un sens particulier : elle invite à réfléchir à la manière dont la reconnaissance de la réalité spirituelle, considérée par beaucoup comme une vérité fondamentale, peut aider chacun à participer à la construction d’un monde meilleur.